Un juge, un commissaire, un magistrat, je ne sais de quelle espèce,
vient de venir. Je lui ai demandé ma grâce en joignant
les deux mains et en me traînant sur les deux genoux. Il
m'a répondu, en souriant fatalement, si c'est là tout
ce que j'avais à lui dire.
-Ma grâce ! ma grâce ! ai-je répété,
ou, par pitié, cinq minutes encore!
Un juez, un comisaro y un magistrado, no sé de qué especie, acaban de venir. Yo les pedí mi perdón con las manos cruzadas y arrastrándome de rodillas. El comisario me preguntó con una sonrisa fatral sin tenía que decirla más que aquellos.
-Mi perdón! Mi perdón! repetí ardientemente o por piedad, cinco minutos todavía!
Qui sait ? elle viendra
peut-être ! Cela est si horrible à mon âge,
de mourir ainsi ! Des grâces qui arrivent au dernier moment,
on l'a vu souvent. Et à qui fera-t-on grâce, monsieur,
si ce n'est à moi ?
Quién sabe? Puede que me perdonen aún! Es tan horrible morir así a mi edad! Frequentemente se han visto perdones que llegan al último momento. A quién le perdonarán la vida si a mí no me la perdonan?
Cet exécrable bourreau ! il s'est
approché du juge pour lui dire que l'exécution devait être faite à une certaine
heure, que cette heure approchait, qu'il était responsable,
que d'ailleurs il pleut, et que cela risque de se rouiller.
Aquel execrable verdugo s acercó al juez para decirle que la ejecución debía concluirse a una hora determinada, qu ya iba a dar aquella hora y que él era responsable, sobre todo, que llovía y que podía tomarse de orín la máquina.
-Eh, par pitié ! une minute pour attendre ma grâce
! ou je me défends!
je mords ! Le juge et le bourreau sont sortis. Je suis seul. Seul
avec deux gendarmes.
-Oh! Por piedad! Concédame usted un minuto para esperar mi perdón! Si no yo me defiendo. Le morderé al que se acerque! El juez y el verdugo salieron y me han dejado solo. -Solo con dos gendarmas.
Oh ! l'horrible peuple avec ses cris d'hyène ! -Qui sait
si je ne lui échapperai pas ? si je ne serai pas sauvé ?
si ma grâce ?... Il est impossible qu'on ne me fasse pas
grâce !
Ah ! les misérables ! il me semble qu'on monte l'escalier...
Ah! Cómo arroja el horrible populaco sus gritos de hiean! Quié sabe si me escaparé de sus garras? Por qué no me han de salvar? Si me hicieran gracia de la vida...Es imposible que me perdonen! Ah! La miserable plebe!...Me parece que ya suben la escalera...